f

Get in on this viral marvel and start spreading that buzz! Buzzy was made for all up and coming modern publishers & magazines!

Fb. In. Tw.

Cuba, la plus grande île des Grandes Antilles des Caraïbes avec 110 860 km² et 11 millions d’habitants. Elle est classée 17e dans la liste des plus vastes îles du monde.

 

 

  • De la lecture

El hombre que amaba a los perros – Leonardo Padura
2009 – 
Genre : roman policier

Un écrivain frustré se souvient d’un épisode de sa vie survenu trois décennies plus tôt, en 1977, lorsqu’il a rencontré un homme énigmatique qui se promenait sur une plage cubaine, accompagné de deux lévriers russes. Après plusieurs rencontres avec « l’homme qui aimait les chiens », ce dernier lui racontera une histoire confidentielle dont les protagonistes seront l’homme politique et révolutionnaire soviétique Léon Trotsky et son assassin Ramón Mercader, dont il connaît des détails très intimes.

Le récit se concentre sur l’exil de Trotsky et sa confluence au Mexique avec Mercader. Padura entrelace l’histoire de Cuba et celle de l’ancienne Union soviétique de telle sorte que les deux semblent être racontées à l’unisson.  L’auteur présente ainsi une vision intéressante de l’histoire cubaine qui a de nombreux points de contact avec celle de son camarade soviétique.


  • Du cinéma

Sergio et Serguei
De Ernesto Daranas avec Tomás Cao, Héctor Noas, Ron Perlman

2019 – 1h33 – Comédie

L’histoire se déroule en 1991. L’URSS se désintègre et Cuba entre dans une grande crise économique. Sergio, radioamateur et professeur de marxisme, ne sait pas quoi faire pour réorienter sa vie. De son côté, Serguei, le dernier cosmonaute soviétique, est presque oublié dans la station orbitale Mir en panne. Sergio et Serguei communiquent, entamant une amitié qui les aidera à faire face aux changements qui se produisent dans leurs pays respectifs.


  • De la musique

Toques del Río

Groupe musical créé en 2002. Ils proposent des thèmes d’auteur du genre fusion. Actuellement, ils jouissent d’une grande reconnaissance auprès de la jeunesse cubaine.


  • De l’art

Umberto Peña (La Havane, 1937) – Ayyy shass, no aguanto más, 1967
Óleo/tela

Peintre, graveur et graphiste cubain. Son travail montre des influences du langage du pop art, de l’op art et de la nouvelle figuration expressionniste.

Son travail des années 1960 questionne les transformations politiques, sociales et culturelles que l’idéologie révolutionnaire imposait à la société. La critique au machisme et aux tabous sexuels sont des thèmes qui identifient son œuvre picturale. Dans plusieurs séries de cette décennie, les organes génitaux masculins remplissent ses compositions, les sécrétions émanant des sexes se répandent sur ses toiles. Pénis, testicules, bouches, langues et anus ont une vie propre et jouissent sans vergogne d’une sexualité qui ne connaît aucune limite préétablie par la société. L’utilisation de ressources onomatopéiques et de couleurs saturées, deux éléments dérivés du pop art, souligne l’acuité de sa critique.

La censure dont son œuvre fait l’objet dans le contexte révolutionnaire de l’époque, l’amène à cesser de peindre et d’enregistrer au début des années 70, et à se consacrer entièrement au design graphique à la Casa de las Américas.


  • De l’histoire

Severiano de Heredia (1836-1901)

Severiano de Heredia est un mulâtre cubain fils de noirs affranchis.
Émigré à Paris dès l’âge de 10 ans, Severiano fait ses études au Lycée Louis-le-Grand, où il reçoit en 1855 le grand prix d’honneur du Lycée. En 1879, il devient Président du Conseil Municipal de Paris, un poste équivalent à celui de maire de Paris aujourd’hui. Il est ainsi devenu le premier non-blanc à occuper spécifiquement ce poste en France. Deux ans plus tard, en 1881, il est élu à la Chambre des députés.

En 1887, il est nommé Ministre des Travaux Publics dans le premier gouvernement de Maurice Rouvier. Il s’est battu pour réduire la durée de la journée de travail, a prôné l’éducation gratuite et laïque, a été un défenseur de la séparation de l’Église et de l’État. Écologiste très en avance sur son temps, il a dépensé sa fortune pour aider à développer un moteur électrique pour les voitures. Bien qu’en 2015 une rue du 17e arrondissement ait été baptisée à son nom, il reste beaucoup à faire pour sauver sa mémoire de l’oubli.


  • De la tech

Un vaccin pour lutter contre la Covid 19

Cuba a jusqu’à présent développé cinq vaccins dans ses laboratoires pour lutter contre la Covid 19. Les noms de ses candidats vaccinaux sont les suivants : Soberana 01, Soberana 02, Soberana plus, Mambisa et Abdala. Deux d’entre eux (Soberana 02 et Abdala) sont déjà en phase 3 des essais cliniques. Si les candidats sont approuvés, Cuba deviendrait le premier pays d’Amérique latine à concevoir et à produire un vaccin pour lutter contre la Covid.


  • Du vert

La vallée de Viñales est située dans la région la plus occidentale de Cuba, dans la Sierra de los Órganos. Elle se distingue par la présence de mogotes, structures géomorphologiques caractérisées par leur aspect arrondi, en forme de tour, avec une orientation prononcée. Leur hauteur ne dépasse généralement pas 25 m, pour un diamètre allant de 10 à 200 m. Les mogotes sont classées comme relevant de la topographie karstique tropicale, ils constituent le reliquat de couches sédimentaires calcaires désormais érodées, formées dans des eaux peu profondes.

L’absence de pluie et la forte humidité en ont fait la zone privilégiée pour la plantation du tabac à Cuba. Des plantations de tabac et des cabanes pour le séchage des feuilles se trouvent parmi les mogotes. Viñales est l’un des paysages les plus beaux et les plus uniques de l’île.


  • De la gastronomie

Arroz congrí, cerdo et yuca

L’arroz Congrí est un plat typiquement cubain. Il provient de la région orientale de Cuba, car il a une forte influence de l’émigration haïtienne qui est arrivée à Cuba après la révolution de 1791. On dit que « Congrí » est la somme de deux mots. Le premier est africain, « congó », qui signifie haricot. Le second, « riz », qui signifie riz en français. Ce plat est généralement accompagné de porc et de yuca, le tubercule avec lequel on fabrique le manioc.

Ingrédients :

  • 1 tasse de haricots rouges
  • 1 litre d’eau
  • ½ poivron vert
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • Une pincée de cumin
  • Une pincée d’origan
  • 2 tasses de riz
  • 200 g de porc
  • 100 g de bacon
  • 2 cuillères de graisse de porc
  • 1 cuillère de vin blanc
  • Sel

Faites tremper les haricots la veille, rincez-les et faites-les bouillir dans de l’eau avec une pincée de sel pendant environ une demi-heure.
Quand ils sont tendres, mettez une poêle sur le feu et ajoutez une cuillère de graisse de porc.
Faites frire les dés de porc.
Lorsque la viande est dorée, ajoutez l’oignon, le bacon, le poivre et l’ail.
Lavez le riz et mettez-le dans la casserole où vous ferez le congrí.
Ajoutez les haricots et quatre tasses de l’eau dans laquelle vous les avez ramollis.
Ajoutez le cumin, l’origan, le sel, le poivre et le vin blanc sec.
Ajustez le sel.
Cuire à feu moyen, à découvert, jusqu’à ce que le riz commence à s’assécher.
Remuez, baissez le feu au minimum, couvrez le riz et attendez encore 10 minutes et c’est tout !


  • De la tradition

Le jeu de dominos

Les dominos sont un jeu connu internationalement qui est devenu extrêmement populaire parmi les Cubains. Certaines théories suggèrent que ce sont les Chinois qui ont introduit le jeu à Cuba ; d’autres disent qu’il a été introduit par les Européens, mais en réalité on ne sait pas avec certitude comment il a atteint cette île des Caraïbes.

Ce qui est certain, c’est que les dominos sont toujours présents dans les maisons cubaines, à la campagne comme à la ville, comme moyen de profiter d’une journée agréable en famille et entre amis. Chaque 31 décembre, la tradition des familles cubaines est de profiter de ce jeu en mangeant du porc rôti, du « yuca » avec du « mojo » et du « congrí ».

Article : Danae Beatriz Plata Río
Post tags:

Votre réaction

Écrire un commentaire

You don't have permission to register