À l’aube d’un art nouveau, Naissance d’une révolution artistique d’Audrey Ouazan

Dans ce manifeste intitulé À l’aube d’un art nouveau. Naissance d’une révolution artistique, publié aux éditions des Auteurs, des Livres, Audrey Ouazan fonde un mouvement artistique qu’elle intitule le « Destructuralisme Libérateur ». Le mot d’ordre de ce mouvement est la création, la créativité. Il s’agit de « déstructurer » les préjugés pour se libérer et détruire à la fois les limites et les murs comme le dit l’autrice.

A l’aube d’un art nouveau

Face à un constat pessimiste voir nihiliste sur nos sociétés contemporaines, Audrey Ouazan propose un mouvement qui transcende les individus et toutes les formes d’art pour arriver à une forme d’art absolu. Elle l’écrit elle-même : « Le Destructuralisme Libérateur est un mouvement littéraire artistique et sociétal qui compte deux démarches, une version à l’approche pédagogique et concrète et une deuxième beaucoup plus artistique, transcendante et imaginative. » Les bienfaits de cette méthode artistique sont multiples : il permet d’abord de produire une nouvelle forme d’art qui transcende les mouvements précédents face l’immobilisme que constate Audrey Ouazan dans l’art mais c’est aussi un mouvement utile pour les individus eux-mêmes, qui est utile pour la santé mentale afin d’être plus performant, réactif, d’être plus efficace au travail. Ce mouvement a donc une valeur professionnelle importante et elle permet aussi de s’évader et de créer des choses que nous ne pourrions pas faire autrement.

Universita Honorum

Le destructuralisme libérateur est rendu concret par la création de l’Universita Honorum, qui est une école visant à former des artistes : « L’Universita Honorum est notre centre de formation en créativité en art qui ambitionne de devenir une université à part entière. Université Honorum, l’institut des talents et du savoir créatif, forme déjà en créativité les professionnels, les jeunes, les adultes grâce a des métrologies issues des principes et du savoir-faire du detructuralisme libérateur et à des programmes de formation… » Si le destructuralisme libérateur est rendu concret par cette école, il est aussi rendu théorique par des principes qui sont forts : la synthétisation des arts pour arriver à les dépasser dans ce grand lâcher prise et ce grand ce grand éveil des individus pour viser leur absolu. Le principe de ce mouvement artistique très ambitieux et de lâcher prise pour créer. C’est une ode à la création, à la créativité et c’est un discours rempli d’espoir.

Créativiser la société

Face au conformisme et à l’uniformisation de nos sociétés, face au constat nihiliste et pessimiste d’un affaiblissement de la création, des savoirs et d’un affaiblissement de l’art en général dans la société, Audrey Ouazan propose de « créativiser » la société. Il s’agit d’unir les potentialités, les forces de chacune et de chacun pour former un grand collectif qui serait enrichi par les talents des uns et des autres. Audrey Ouazan écrit que « nous ne naissons pas créatifs mais c’est la créativité qui nous trouve lorsque nous acceptons de lui ouvrir la porte ». Elle reprend ainsi cette fameuse phrase de Simone de Beauvoir en la transformant qui dit que nous nous naissons pas femmes, nous le devenons. Ainsi, la créativité n’est pas forcément innée mais elle s’acquiert grâce au destructuralisme libérateur, grâce a l’Universita Honoroum grâce à la stimulation intellectuelle et artistique.

Audrey Ouazan revient sur les précédents mouvements artistiques et littéraires qui ont pu jalonner l’histoire de la France et propose de fusionner à la fois par exemple le romantisme et le surréalisme, de proposer des belles écritures poétiques et littéraires, de fusionner les synesthésies baudelairiennes et l’écriture automatique avec le rêve qui prend une grande part comme chez les surréalistes. L’explosion artistique que défend Audrey Ouazan permet la transcendance dans cette spontanéité qui est à la fois trans, inter et intra artistique.

Un mouvement de progrès

C’est un mouvement de progrès et cela donne au destructuralisme libérateur une certaine visée politique. Ce grand mouvement de démocratisation de l’art par sa sublimation est un mouvement sociétal et Audrey Ouazan défend certaines idées politiques notamment du point de vue de la démocratie avec le destructuralisme libérateur. Les seules limites qu’elle fixe aux artistes sont celles de la déontologie, de l’éthique, des lois de la vertu et de l’honneur. Si bien que l’artiste est une sorte d’alchimiste aux yeux d’Audrey Ouazan et cela lui permet notamment d’expliquer selon elle les succès du fantastique et de la science-fiction aujourd’hui. L’art est une manière de comprendre le monde et donc, pour faire face a ce désenchantement, elle prône l’explosion artistique, elle prône le progrès et donc Audrey Ouazan attribue à l’art et aux artistes, et notamment aux écrivains, une fonction importante : leur parole est performative et influe sur la société et donc l’artiste a une haute responsabilité sociétale. Le destructuralisme libérateur est donc bien un mouvement engagé qui permet de se découvrir de se révéler à soi et aux autres, et de sacraliser l’art en tant que grande valeur humaine et sociale.

Ce manifeste pour un nouveau mouvement artistique, qui mélange toutes les formes d’art, est un texte puissant, une véritable ode à la création sous toutes ses formes.

Site de l’auteur : www.audrey-ouazan.com