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Dans la continuité du moodboard, nous vous proposons cette semaine d’apprendre à créer une carte mentale.

Mais alors qu’est ce que c’est? Appelée aussi carte heuristique, carte cognitive, carte mentale, carte des idées, ou encore schéma heuristique, il s’agit d’un schéma, supposé refléter le fonctionnement de la pensée, qui permet de représenter visuellement et de suivre le cheminement associatif de la pensée.

L’utilité d’une carte mentale

Cette carte mentale permet de :

  • Collecter : dans le cadre d’une recherche, la collecte d’information permet de circonscrire un objet, d’organiser et construire un plan.
  • Mémoriser : la construction d’une carte peut constituer un support de relecture avec des couleurs, des images, des symboles qui facilitent la mémorisation des connaissances
  • Synthétiser : une leçon peut être traduite sous forme de carte avec une sélection et une hiérarchisation des éléments
  • Organiser : Dans le cadre d’un projet, le travail peut être formaliser de manière visuelle, cela rend plus dynamique et facile sa mise en oeuvre par les participants
  • Réfléchir : Dans le cadre d’un débat, ou d’une réflexion collective autour d’une question, la consignation des idées et leur mise en relation favorisent la créativité.
  • Présenter : L’utilisation d’une carte rend les présentation plus dynamiques avec des repères visuels qui structurent l’expression orale.

Comment réaliser une carte mentale
  1. Prendre une page blanche (sans ligne) dans le sens paysage plutôt qu’en portrait, puis…
  2. Créer le cœur du sujet, le thème principal que l’on place au centre. On utilise des termes évocateurs (jamais négatifs). On peut les noter dans une forme ovale, un nuage, une bulle… que l’on va colorer avec des nuances qui nous évoquent quelque chose. (nous sommes dans la créativité), ensuite…
  3. Dessiner des ramifications ou branches qui partent de ce centre pour tous les sous-thèmes liés. Ces ramifications permettent de hiérarchiser ses idées, de partir de ce qui est le plus important vers les points de détail. Les branches seront harmonieusement réparties de part et d’autres du sujet principal.
  4. Une branche = une idée. On utilise des mots-clefs pour chacun des concepts évoqués. On les écrit lisiblement et assez gros et si possible on l’illustre par un pictogramme. Pas besoin d’être un artiste, un petit dessin très évocateur pour vous, vaudra toujours mieux que 50 lignes rédigées par un autre !
  5. Rassembler les idées sous la même couleur, par exemple sur une carte d’Histoire, on mettra les dates des conflits (guerres, assassinats) en rouge et les événements heureux (libération, armistice…) en vert.

Quelques exemples de cartes

Quelques repères

Il est important de se fixer quelques repères pour créer et comprendre la lecture des cartes.

  • Le sens de lecture : Les cartes se lisent dans le sens horaire.
  • Des aides à la lisibilité et à la mémorisation : La carte offre une vue d’ensemble. Pour en faciliter la lecture et la mémorisation, certains éléments sont nécessaires, voire indispensables.
    • Il est préférable de n’utiliser qu’un ou deux mots clés par nœud.
    • Il ne faut pas hésiter à insérer des images (photographies, dessins…) qui illustrent les idées. Cela favorise l’ancrage dans la mémoire.
    • L’apport de couleurs facilite également la lisibilité et la mémorisation de la carte.
    • La forme des liens est également importante. Il semblerait que l’utilisation de courbes, plutôt que de liens (ou branches) rectilignes, fluidifient la lecture de la carte.
  • Une hiérarchisation bien visible : Une carte, sensée représenter la pensée de l’auteur (ou des auteurs), doit être bien organisée.
    • Le sujet d’attention est au centre, illustré par une image.
    • Les idées irradient à partir de l’idée centrale, sous forme de branches courbes, colorées.
    • L’utilisation d’un code de couleurs doit renforcer l’organisation de la carte. Il est préférable d’utiliser une couleur par branche plutôt que par niveau.
    • La hiérarchisation des idées peut être mise en évidence par la taille des caractères et l’épaisseur des traits : du plus gros au plus petit du centre vers la périphérie de la carte.
    • La hiérarchisation peut également être renforcée par la numérotation des nœuds (ou par un classement alphabétique) et l’utilisation d’icônes.

Deux tuto vidéos pour vous aider à créer vos premières cartes mentales en numérique ou sur papier :

Vous pouvez télécharger le tuto réalisé par la DANE pour débuter sur Framindmap (outil en ligne) ou sur XMind (logiciel à télécharger).

D’autres outils de cartes mentales sont présentés ici.

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