Partons vers l’Asie, pour ce nouveau rendez-vous d’A la découverte du monde.
Arrêtons-nous au Laos, et débarquons dans la capitale Vientiane et rencontrons quelques personnages emblématiques de ce pays de 7 millions d’habitants.
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De la lecture
Un million d’éléphants – Jean-Luc Cornette et Vanyda
L’histoire du Laos depuis les années 30
Futuropolis – 2017 – 160 pages
Vanydia, l’auteure de cette bande dessinée avec Jean-Luc Cornette est née en France. Son père, Thong Lith Pongsavath est un laotien exilé. Ils se sont inspirés de sa vie pour écrire “Un million d’éléphants”. En 2010 ils entreprennent un voyage à travers tout le pays, où Vanyda n’a jamais mis les pieds, pour retrouver des connaissances de Thong Lith Pongsavath, mais aussi pour “interviewer des laotiens de toute origine, de tout milieu”, pour nourrir leur projet.
Résultat, une large fresque, qui commence à dos d’éléphants dans une forêt de Ban Na en 1935, et qui se termine au début des années 2000 entre Vientiane et la France. Entre temps on aura accompagné le destin de Virasy, qui s’engage en 1943 dans l’armée, de Phou Chay, un membre de la communauté des Hmong. Le lecteur va traverser avec eux et avec leurs leurs familles l’histoire mouvementée du pays : Dien Bien Phu, la fin du royaume et la répression communiste, jusqu’à l’exode et l’installation en France.
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Du cinéma
Le cinéma laotien est peu développé, que ce soit en termes de production ou de distribution. Le Laos ne possède aucune salle de cinéma en dehors de la capitale Vientiane.
At the horizon
2012
De Anysay Keola avec Khounkham Sidthiyom, Khamhou Phanludeth, Vatsana Sayoudom
AT THE HORIZON parle de deux mondes différents qui se heurtent : les personnes riches et influentes et les pauvres et les honnêtes.
Sin, un garçon riche gâté par ses parents, n’a jamais réalisé l’importance de devenir un homme responsable. Lud est un homme d’âge moyen muet venu d’une région rurale pour être mécanicien de motocyclette à Vientiane. Un jour, Lud fait face de manière inattendue, pour sa plus grande perte, à Sin.
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De le musique
TAIY AKARD
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De l’art
Marisa Darasavath
(née en 1972)
Le travail de Darasavath est audacieux, coloré et surréaliste. Elle représente souvent des femmes laotiennes, en particulier issues de minorités ethniques, dans leur vie de tous les jours. Son travail s’inspire de ses nombreux voyages à travers le Laos afin de développer sa propre voix artistique, intégrant souvent des éléments d’histoire avec le présent. Elle déclare qu’elle n’est pas une artiste politique et qu’elle veut être “un agent libre, avoir des pensées libres et ne pas se laisser prendre aux agendas”.
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Du sport
Le muay lao (ou muay lai lao) est un art martial du Laos.
Le muay lao ou la boxe traditionnelle lao est un art ancestral qui a la réputation d’être l’une des plus violentes des disciplines pieds poings. Les combats se déroulent selon un rituel fascinant. Les boxeurs, avant de combattre, se mettent à genoux rendent hommage à leur maître et prient. Tous les combats se déroulent sur un fond musical joué par une petite formation de musiciens traditionnels. La force du mouvement et la sérénité des boxeurs traversent les photographies de Xay Kham qui nous rendent justesse, poésie et précision ces combats populaires.
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De la tech
Lutter contre la transmission du COVID-19
Le projet laotien PHYDALEAO (PHYto-DEsinfectants contre La diffusion du SArs-COV2 par voies aériennes) consiste à fabriquer des produits désinfectants destinés à réduire les risques de transmission du virus dans les espaces en commun en limitant la concentration du virus dans l’air. En compétition avec près de 2 000 projets en provenance de 79 pays dans le monde, ce projet a été sélectionné pour être financé par un fonds spécial de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) dédié à la lutte contre le COVID-19.
“C’est une excellente opportunité pour les jeunes enseignants et chercheurs lao comme nous de profiter de cet événement pour développer un produit lao innovant et utile qui aidera le gouvernement lao contre les COVID-19.”
Chithdavone HER, jeune enseignante chercheuse de faculté de Pharmacie, responsable du projet
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Du vert
Le Mekong elephant park
Le Mekong Elephant Park
est un projet écotouristique basé dans le nord du Laos, à Pakbeng, le long du Mékong, où sont sauvés des éléphants du travail en forêt, ainsi que de l’industrie touristique.
Le projet s’articule autour de trois actions principales.
- Préserver une espèce menacée et soutenir la reproduction : d’ailleurs une bonne nouvelle pourrait très prochainement arriver pour la plus jeune femelle du sanctuaire.
- Protéger la forêt indispensable à la protection des éléphants d’Asie.
- Proposer une source de revenus durable autre que l’exploitation forestière aux cornacs et à leur famille.
Le Mekong Elephant Park apporte d’ores et déjà un complément de revenu à 20 familles laotiennes qui ont adopté une alternative au travail en forêt, en s’engageant à pratiquer et à conserver leur savoir-faire centenaire (cornacs, artisans, tisserands, forgeron…) qu’il est fondamental de préserver.
Source : Alternativi
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De la gastronomie
Ou lam
Pour 4 personnes / Préparation : 25 min / Cuisson : 1 h 5 min / Repos : 5 min
Le Ou Lam, également appelé Ô Lam, est un plat incontournable de la gastronomie du Laos et plus particulièrement de Luang Prabang. Il s’agit d’un plat cuisiné à base de bœuf, d’aubergines et de haricots plats. Un plat longuement mijoté, particulièrement riche en saveurs.
- 500 g de viande de bœuf
- 10 aubergines rondes
- 100 g de champignons
- 200 g de haricots plats
- 1 courgette
- 2 tiges de citronnelle
- 1 piment frais
- 2 c. à soupe de sauce de poisson
- 10 feuilles de basilic
- 3 brins d’aneth
- sel, poivre
Lavez les champignons et coupez-les en morceaux. Coupez les tiges de citronnelle en deux.
Versez 1,5 litre d’eau dans une grande cocotte. Coupez la viande en morceaux et ajoutez-la dans la cocotte. Ajoutez également la citronnelle.
Lavez les aubergines, retirez leur pédoncule et coupez-les en quatre. Ajoutez-les dans la cocotte. Couvrez et laissez cuire 15 min. Après ce temps, retirez les aubergines. Poursuivez la cuisson pendant 30 min.
Pendant la cuisson de la viande, coupez les haricots plats en deux. Coupez la courgette en petits dés. Lavez le piment, le basilic et l’aneth. Ciselez les herbes. Reprenez les aubergines cuites et écrasez-les à l’aide d’une fourchette.
Lorsque la cuisson de la viande est terminée, ajoutez les champignons. Laissez cuire 5 min. Ajoutez les haricots, les dés de courgettes. Poursuivez la cuisson 5 min. Ajoutez la purée d’aubergines et la sauce au poisson. Laissez mijoter 10 min.
Éteignez le feu, ajoutez les herbes ciselées. Mélangez et laissez reposer 5 min. Dégustez bien chaud.
ASTUCES
Traditionnellement, cet Ou Lam est servi avec du riz gluant, de la salade verte ou des rondelles de concombre. Vous pouvez remplacer la viande de bœuf par du porc ou encore du poulet. L’essentiel est que la recette contienne davantage de légumes que de viande.
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De la tradition
Bo Pen Yang !
Pas de soucis, pas de problèmes. Les laotiens en ont fait le slogan de leur pays, un dicton qui leur permet d’affronter toutes les situations.
Il s’agit d’une attitude philosophique face aux exigences et aux névroses des autres.
Bo pen yang ou l’évitement du conflit des volontés et du choc frontal, afin de ne jamais se laisser contaminer par l’agressivité et les procès hostiles.
La semaine prochaine, étape en Islande
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